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| Le mode progressive de la Panasonic AGDVX 100 | |
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Admin Admin
Nombre de messages : 44 Age : 43 Localisation : Tunisie Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Le mode progressive de la Panasonic AGDVX 100 Mer 17 Oct - 21:01 | |
| Le mode progressive de la Panasonic AGDVX 100 Lancé par Panasonic en 2002, l’AG-DVX100 a séduit de nombreux vidéastes grâce à ses deux modes d’enregistrement (entrelacé et progressif) qui lui confèrent une polyvalence à prix bon marché (moins de 5000 €). Le Panasonic AG-DVX100 (décliné aujourd’hui en version B) est un caméscope DV filmant en balayage entrelacé 50i (i pour interlaced) et en balayage progressif 25p (p pour progressif). En mode entrelacé, l’AG-DVX100 capture 50 trames/sec et en mode progressif 25 images/sec. Lorsque la caméra filme, la vidéo est compressé avec le codec DV sur la bande, prête à être enregistrée via la prise FireWire. Quel que soit le mode d’enregistrement choisi, la vidéo une fois capturée sur un ordinateur sera nécessairement en 50i. Toutefois les images conserveront bien les caractéristiques du mode progressif, notamment sur les plans en mouvements où l’on constate une légère lenteur. Le 25p de l’AG-DVX100 est un mode progressif standard conçu pour être diffusé en vidéo entrelacée 50i mais avec une texture “film”. Le Panasonic AJ-SDX900, lui, offre un mode progressif avancé conçu pour autoriser la meilleure récupération possible des 25 images originales. Vous devez donc filmer en 25p avancé si vous souhaitez éditer votre vidéo sur pellicule 16 ou 35 mm. Un site (an anglais) qui explique tout sur les réglages du Panasonic AG-DVX100 http://forum.mac-video.fr/articles/Entrelacement/Entrelacement.html | |
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Nombre de messages : 44 Age : 43 Localisation : Tunisie Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: c tous destine pour une diffusion entrelace Mer 17 Oct - 21:36 | |
| des questions qui trouble le plus les débutants en vidéos, est le problème de l'entrelacement. Pour qui est habitué aux outils informatiques et photos, c'est encore une particularité de la vidéo, héritée des temps ou le numérique n'existait pas et qu'il faudra supporter encore un moment. ________________________________________
1. Entrelacé et progressif
Vous savez probablement que les vidéos numériques sont cadencées à 25 images par seconde (dans les pays respectant les normes PAL/SECAM; pour les pays relevant du NTSC, c'est environ 30). Mais en fait ce sont 50 trames par secondes qui sont enregistrées par les caméscopes DV, montées par les logiciels, encodées sur les DVD vidéo et diffusées pour la télévision. Car, pour des raisons que nous allons évoquer, en vidéo grand public, une image vidéo est constituée de deux trames. C'est la combinaison de ces deux trames que l'on appelle l'entrelacement. En mode entrelacé, chaque trame contient la moitié des lignes constituant une image vidéo, en alternance. Lorsqu'il n'y a qu'une trame qui contient toutes les lignes d'une image, celle-ci est dite progressive. L'entrelacement n'est visuellement gênant que sur écran progressif. Il ne se voit pas sur un écran entrelacé (télévision à tube cathodique) ou si l'image est désentrelacée à la volée (télévision à écran LCD, vidéo-projecteur).
2. L'origine
Mais pourquoi donc doit-on entrelacer les trames ? Pour une raison purement technique qui date des débuts de la télévision à tube. Les tubes cathodiques dessinent l'image grâce au balayage d'un faisceau d'électron sur une surface phosphorescente. Mais si le faisceau balaye ligne par ligne (575 sur une télé PAL/SECAM), l'image s'efface en haut lorsque le bas est dessiné. Le choix a été fait de balayer une ligne sur deux, de remonter le faisceau puis de balayer les lignes manquantes dans un second temps. C'est comme cela qu'est né l'entrelacement, qui apportait de plus de la fluidité dans les mouvements rapides. Heureusement, à l'époque de l'informatique, ces problèmes ont été résolus et les moniteurs sont capables d'afficher les images bien plus vite (notamment parce que l'ordinateur est capable d'envoyer bien plus d'informations vers l'écran que le réseau de diffusion TV). Elles sont donc affichées en mode progressif. Les écrans LCD ne sont d'ailleurs ni progressifs ni entrelacés, puisqu'il n'y a pas de balayage. Mais, comme en projection cinéma, nous parlerons de mode progressif pour simplifier.
3. Entrelacer et désentrelacer
C'est d'ailleurs un paradoxe : pour afficher un film sur votre nouvel écran plat, les images "progressives" du cinéma ont été entrelacées pour respecter la norme DVD PAL ou NTSC puis désentrelacées par l'écran ou le lecteur DVD pour pouvoir s'afficher sans cet effet de "peigne" sur l'écran progressif ! Inutile de vous dire que ces traitements d'image engendrent une certaine perte. Et oui, à un moment, il faut entrelacer l'image qui ne l'est jamais à l'origine. Pour les caméscopes, c'est assez facile : ils captent 50 images par seconde, en isolent les bonnes lignes et entrelacent donc "à la source" (enfin ce n'est pas si simple, cela nécessite l'application de filtres, nous y reviendrons). L'image issue des caméscopes DV est donc entrelacée. Mais certains caméscopes amateurs savent maintenant capter en progressif : 25 images captées par seconde sont découpées en deux trames pour respecter la norme DV*. * DV-PAL = 720 x 576 en 50i, DV-NTSC = 720 x 480 en 60i | |
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Nombre de messages : 44 Age : 43 Localisation : Tunisie Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: ENCORE DU PROGRESSIVE Mer 17 Oct - 22:04 | |
| orsque vous regardez votre télévision, votre oeil regarde en réalité des demi images que l'on appelle des trames. L'écran affiche 50 trames par seconde dont l'une est composée de lignes paires et la suivante de lignes impaires. Lorsque ces trames s'entrelacent elles créent une image pleine. Ce système appelé "entrelacement" permet de diffuser de la vidéo dans les foyers en soulageant la bande passante du réseau télévisé sans que notre oeil s'en aperçoive. C'est ce que l'on appelle la persistance rétinienne.
L'abréviation 50i désigne un balayage entrelacé de 50 trames par seconde (i pour interlaced en anglais). Tous les caméscopes DV grand public filment en 50i.
Malgré tout, l'entrelacement occasionne un léger scintillement de l'image et diminue sa précision. De plus on constate un effet de peigne sur les écrans d'ordinateurs lors des scènes en mouvement. C'est pourquoi, de nombreux vidéastes cherchent à désentrelacer leurs vidéos. Cette opération peut-être effectuée à l'aide d'un logiciel qui va supprimer soit les lignes impaires soit les lignes paires. Hélas, ce procédé diminue du coup la précision de l'image puisqu'on perd la moitié des lignes. L'autre solution est de filmer directement avec un caméscope en mode progressif c'est à dire qui enregistre non pas 50 trames/seconde mais 25 images pleines/seconde.
L'image vidéo est basée sur l'entrelacement de deux trames (ou demi image) affichant respectivement des lignes paires (à gauche) et des lignes impaires (au milieu) pour former une image pleine (à droite). Le mode progressif, lui, balaye l'image pleine en une seule fois sans entrelacement.
Le mode progressif accroît la précision de la vidéo puisque chaque image s'affiche d'un coup avec toutes ses lignes. On obtient une image plus précise mais qui occasionne de légères saccades lors de mouvements de caméras trop brusques. En progressif, l'image est donc moins fluide. Pour signaler le mode progressif, les techniciens ajoutent la lettre "p" après le nombre de lignes ou d'images par seconde. Les principaux standards de balayage progressif utilisés en vidéo sont :
Pour indiquer la cadence d'image, on utilise deux types :
- 25p : désigne 25 images pleines par seconde - 50p : désigne 50 images pleines par seconde
Pour la haute définition, on utilise deux standards :
- 720p : désigne 1280x720 pixels en balayage progressif - 1080p : désigne 1920x1080 pixels en balayage progressif
Une vidéo entrelacée aura une précision inférieure à une vidéo progressive car les images sont affichée par trame. Le mode progressif intéresse particulièrement les cinéastes car il restitue la texture de la pellicule 35 mm.
Les caméscopes dotés d'un mode progressif sont peu nombreux sur le marché grand public, mais c'est un secteur d'avenir qui se développe. On peut citer le Panasonic AG-DVX100AE dont le système progressif permet une définition absolument exceptionnelle de l'image. Il a d'ailleurs séduit des milliers d'amateurs et de professionnels du cinéma. | |
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| Sujet: Définitions des vidéos numériques Mer 17 Oct - 23:16 | |
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 44 Age : 43 Localisation : Tunisie Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: filmer en 24p Jeu 18 Oct - 17:32 | |
| 24p Pour le tournage, il faut savoir que pas toutes les caméras tournent en 24p. En vidéo, c'est effectivement avec le 24p que l'on se rapproche le plus du look "film" puisque l'obturateur (shutter) prends physiquement 24 images par seconde et l'écris tel quel sur le support, tout comme la pellicule filmique. On obtient l'effet saccadé du cinéma. Cela crée aussi un flou particulier dans le mouvement de chaque image puisque l'exposition est plus longue qu'en 30p ou en 60i. Cependant, étant donné que la quantité de lumière par image est plus grande (exp. plus longue) qu'en 30p et beaucoup plus qu'en 60i, on est plus facilement tenté de fermer le diaphragme, ce qui augmente la prodondeur de champs, d'où l'utilité d'utiliser des filtres optiques à la place. Pour la diffusion au cinéma (kinescopage), c'est parfait. Pour diffuser télé (60i), il faut procéder à une conversion.
30p Un bon compromis entre la vidéo et le cinéma est le 30p. Le mouvement est un peu plus fluide qu'en 24p (moins gros flou dans le mouvement), on a légèrement moins de lumière, mais aucune conversion est nécessaire entre le format de tournage et le format de diffusion, si ce dernier s'avère être numérique. Pour kinéscoper par contre, c'est moins approprié. Maintenant un truc : pas mal toutes les caméras bon marché peuvent tourner en 30p, en trichant un peu. Il suffit minimalement d'être capable de régler l'obturateur de la caméra à 30, peu importe si l'écriture sur le support (en l'occurence probablement une cassette) se fait réellement à 30 images progressives, ou à 60 entrelâcées. La différence entre les deux est que pour l'écriture en 30p, les 30 images pleines sont écrites pleines telles quelles et qu'en 60i, les 30 images pleines sont chacune découpées en trames, réparties sur 2 images, sur un total de 60. Au montage, on peut sortir un format progressif ou non, puisque de toute façon, on ne verra pas de différence entre les deux.
60i Ce format de tournage est définitivement dédié à la télévision. La fluidité du mouvement fait très "télé", soit très fluide, mais peu de flou de mouvement sur chaque image. Une fois désentrelâcées pour tenter de faire "cinéma", les images sont très nettes, très "numériques", et c'est particulièrement appréciable dans les scènes où la vitesse du mouvement est importante, où on veut pouvoir apprécier les petits détails comme les particules d'une explosion par exemple, ou des goutelettes de pluie qui tombent. Pour ralentir, c'est pratique. Le mouvement est plus doux qu'avec du 30p, puisqu'on possède plus d'images à répartir. Par contre, on ne réussira pas vraiment à créer une ambiance "film" classique si on ne tourne qu'en 60i.
Voilà, en espérant que c'est pertinent, clair et juste. | |
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